mardi 16 juillet 2013

Liberté d'expression

Si j'étais libre de mes mots, j'aurais envie de dire ça à mes chefs... Je ne peux pas, ce n'est pas politiquement correct, mais ça me fait un bien fou de l'écrire!

Pierre,

Je te trouve décevant, presque navrant dans ton attitude tant elle me paraît immature. Quand, à propos de ma démission, je te dis "je ne voulais pas le dire à Hervé par téléphone, donc j'ai préféré lui laisser ma lettre sur son bureau pour qu'il la voit demain matin", quelle est la partie de la phrase qui n'est pas arrivée jusqu'à ton cerveau? Quel est le motif qui t'a poussé à te jeter presque immédiatement sur ton téléphone pour lui dire toi-même? Qu'est ce que tu as peur de perdre dans l'histoire? Quelques euros, de l'estime?
Il ne faut pas chercher bien loin les raisons profondes à mon envie de voir ailleurs.... Si seulement ce comportement était exceptionnel... Je plains de tout mon cœur les personnes qui doivent encore te fréquenter professionnellement.

Hervé,
Tu n'as pour les membres de ton équipe aucune considération. Selon toi, je ne suis qu'une pauvre femme qui a choisi (et c'est un mauvais choix) de fonder une famille. Des promesses en l'air, c'est tout ce que tu as été capable de faire en un an et demi. 
Si tu le peux encore, redeviens celui que tu étais, tu étais quelqu'un de bien avant que le pouvoir ne te monte au cerveau. Vraiment, je te considérais comme quelqu'un dont j'aurais pu devenir proche. Mais tout ça, tu ne le sais que trop bien, et je crois que tu en as même un peu abusé, car tu savais que j'avais confiance en toi.

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