Des heures passées sur ses genoux. De grands moments de
jeux. Une patience infinie quand mes sœurs et moi coiffions ses beaux cheveux
blancs. Des leçons de peinture, de tapisserie, de bricolage. Des ouvertures et
fermetures d’étau en guise de jeux. Des plongeons dans le bassin des poissons
transformé en piscine pour enfants. Une balançoire qui grince quand on
s’envole. La cueillette des mirabelles. La découpe des vraies frites à partir
de vraies patates. La sculpture de la crème au beurre sur les gâteaux du
dimanche. Une grande niche rose pour une toute petite chienne. Une chaise haute
vieille de 62 ans. La bonne façon de chercher les mots cachés. Le menteur, le
Schwartzer Peter, le solitaire.
C’est ce qu’il me reste de mon grand-père.
Merci Babeba pour
tout ça.
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